• Après un entretien au téléphone entre mon époux (qui parle bien espagnol) et mon hôtesse du soir ,

    il fut convenu qu'elle imprimerait mon billet d'avion de retour.

    Il fallait éviter Iberia et ses grèves et c'est donc la TAP qui pourrait m'accueillir sur ses lignes.

    Séville-Lisbonne puis Lisbonne-Genève

    (il n'y avait pas de Séville-Genève ou plus de place, je ne sais pas).

    En classe affaire, s'il vous plaît ! (ça ce n'était pas fait exprès, on ne s'en est aperçu qu'après).

     

    Le lendemain matin, j'ai donc pris le bus de 7 heures pour Séville, ça ce n'était pas cher du tout.

    Bien que le bus ait failli perdre quelques bagages (soute mal fermée), nous sommes arrivés à bon port.

    Après un mauvais petit déjeuner pris dans un bar, avoir laissé mon sac à l'hôtel, j'ai pu partir en visite de la ville.

    Je disposais de peu de temps, je me contenterais donc de la cathédrale, la tour de l'or et peut-être l'Alcazar.

    Il faisait toujours aussi chaud !

     

    Une vieille chanson dit :

    "Quien no ha visto Sevilla, no ha visto maravilla".

    (Qui n'a pas vu Séville, n'a pas vu de merveilles).

    Ma belle-mère disait : "Voir Séville et mourir".

    Bon, je n'avais pas l'intention de mourir et de toutes les façons, j'avais bien trop peu de temps pour tout voir.

     

    Séville fut une ville romaine avant de devenir la capitale d'un royaume wisigoth.

    Elle demeure aussi dans les esprits le point de départ de Florentin Amerigo Vespucci,

    qui a donné son nom à un continent.

    Vespucci est un peu l'ombre de Colomb (persuadé d'avoir découvert les Indes).

    Il est le premier a avoir affirmé qu'il s'agissait d'un nouveau continent.

     

    Retournons en arrière...

    En 712, et pendant 5 siècles, Séville fut occupée par les arabes avec une période d’apogée sous la dynastie des Almohades.

    A la fin du 12ème siècle, Jacob 1er Mansour fit construire un minaret qui est encore le symbole de la ville.

    50 ans plus tard, en 1248, Ferdinand 3 de Castille à la tête des troupes chrétiennes reprit la ville.

    Le minaret qui ressemble à d'autres tours de Marrakech ou de Rabat est devenue "la Giralda" (la girouette).

    Elle est en effet surmontée d'une statue de bronze qui représente la Foi et tourne au gré du vent.

    Mais nous en reparlerons par la suite.

    Tout d'abord, c'est la cathédrale que j'ai visitée.

    De l'ancienne mosquée à laquelle appartenait le minaret subsiste le patio de los Naranjos (orangers).

    Le reste du bâtiment a été transformé au 15ème siècle par une immense cathédrale gothique puis renaissance à 5 nefs,

    après que l'église primitive fut endommagée en 1393 par un tremblement de terre.

     

    Puerta des palos (bâtons) avec l'adoration des mages.

     

                                          

     Deux grandes orgues en bois d'acajou

                                             

    Retable conçu en 1482 par le sculpteur Pedro Dancart et achevé en 1564,

    il est en bois de cèdre et recouvert de 1200 Kg d'or.

    Il raconte la vie du christ en 45 panneaux et plus de 1500 figurines.

    L'effet de perspective est voulu, les panneaux du haut sont plus petits.

     

     

     La sacristie et l'ostensoir en argent de Juan de Arfe et qui pèse plus de 300 Kg (ce serait le plus grand du monde)

     

     

     

     

    Sans oublier le tombeau de Christophe Colomb

    (ma photo était tellement ratée que j'ai emprunté au net, j'espère qu'on ne m'en voudra pas)

    Le jardin des orangers dont la surface est peut-être celle qu'occupait l'ancienne mosquée.

    La fontaine serait l'un des rares vestiges de l'époque wisigothe.

    (A suivre demain)


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