• La veille, je suis arrivée à Toulouse et, en attendant le tortillard qui devait m'emmener à Cahors, j'ai un peu longé le canal du midi,

    celui qu'on aimerait descendre en bateau, au fil de l'eau. Aller de Bordeaux à Sète...

    mais ça, c'est une autre histoire... Pour cette fois, je raconte celle de la coquille Saint Jacques.

     

     

    Les choses sérieuses ont donc commencé ce 30 juillet, de bon matin au départ de Cahors

    Mon sac à dos était bouclé et pesait 6 kilos 1/2 à la base,

    plus mes bâtons et ma sacoche ventrale qui contenait papiers divers, portefeuille, appareil-photo, bouteilles d'eau...

     ça y est, j'avais l'allure du "parfait randonneur" (l'air très constipé!!!)

     A 6H30, quand le réveil a sonné, la journée était prometteuse, il avait plu un peu la veille.

    Et c'est rituellement que j'ai emprunté le pont Valentré sur le Lot et observé, non sans crainte, ce diable au coin d'une des tours

    (celui qui met toujours des bâtons dans les roues des bâtisseurs qui sont obligés de lui vendre leur âme pour terminer leur œuvre!)

     

     

     

     La grue et l'escargot m'ont souhaité bon voyage.

     

     ça démarre fort, ça grimpe pas mal jusque sur le Causse.

    Un peu plus loin, juste à l'entrée d'un domaine où retentit un tam-tam qui se répercutera longtemps dans la vallée,

    il y a une bien vielle croix et son emblème: la coquille.

    Comme de coutume, certains l'ornent de petits cailloux.

     Tout le long du chemin des buissons de prunelles offrent leur petits fruits violets au goût acre

     Un peu plus loin, cette petite croix pleine de clous où les pèlerins qui le souhaitent peuvent accrocher une feuille morte. l'initiative est amusante,

    même si celui qui l'a conçue ne connaît pas bien l'orthographe de l'impératif des verbes du premier groupe!

    (Bon, ça va, Martine, t'es pas au boulot et puis toi aussi tu fais des fautes!)

     Au bout de 3 heures de marche, c'est l'arrivée à Labastide-Marnhac et ses rues fleuries juste au bord du Quercy blanc.

    Son château

     PS: chaque village mériterait qu'on s'y arrête plus longtemps, qu'on raconte son histoire, qu'on explique son nom (bastide et Marnhac)

    mais dans le cadre d'un périple itinérant comme celui-là, c'est évidemment impossible,

    il faut avancer mais j'essaye toujours de visiter (trop rapidement bien sûr) ce qui mérite de l'être.

    Le début de mon périple se trouve sur mon blog précédent:

    http://martinev.canalblog.com/archives/2013/08/13/27827827.html 

    (si un jour j'ai le courage, je rapatrierai mes deux années antérieures ici-même) 


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