• « cette vérité fondatrice : personne ne vit pour soi-même. » (1) 

    J'ai trouvé cette citation dans le blog de Marie (2) qui nous dit que:

    "c'est un livre qui raconte comment l’être humain s’applique à détruire cette Terre

    qui lui avait pourtant donné un environnement de vie quasi parfait et quasi éternel s’il avait accepté".

     

     Cette première phrase résonne particulièrement en moi .

    Où va-t-on si urgemment ?

    On dirait qu'on a le feu aux fesses, on réfléchit n'importe comment, on pollue selon des principes on ne peut plus discutables,

    L'égoïsme nous domine dans un environnement de plus en plus malsain,

    on stérilise des forêts, on bétonne les côtes .

    On limite la liberté sous prétexte de protéger mais on ne protège rien,

    on détruit des espèces vivantes avant de se détruire soi-même,

    on est comme des vampires qui finissent par se mordre eux-mêmes faute de sang frais.

     

    J'espère ne pas vivre  trop vieille. Je n'ai pas très envie de voir la suite, j'ai peut-être tort…

    Seule la curiosité pourrait me motiver, à condition de me détacher de tout et de tous.

    L'homme ne serait-il que destructeur, devrait-il toujours céder à l'illusion de la possession et du pouvoir ?

    Ceux qui sont bienveillants, sans autres intérêts que d'écouter, consoler, dire ou faire de belles choses,

    on ne les entend pas, ou on ne veut pas les entendre mais peut-être ne crient-ils pas assez fort ?

    Ils ne sont pas timides, ils sont simplement sages.

     

    (1) Rachel Carson, Le Sens de la merveille,

    Traduit de l’anglais par Bertrand Fillaudeau, Biophilia, Ed. Corti, 2021,

    Lettre à Dorothy Freeman, 10 septembre 1963, p. 97, (2) Id, p. 151

     (2) Merci Marie

     

    Et comme c'est quand même un  blog photos...

     

     

     


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