• Un parcours réduit  ce jour-là mais on va monter… Enfin !

    Après un bon petit déjeuner pris de bonne heure, je pars.

    Le vent du nord s'est levé dans la nuit et il fait très froid, pas plus de 7 ou 8 degrés et j'ai les mains gelées.

    Il me faut rejoindre le point le plus élevé du Camino Frances depuis les pyrénées :

    La Croix de Fer (Cruz de Ferro), à 1504 mètres d'altitude, au col de Foncebadon.

    C'est un lieu emblématique du chemin.

    On ne connaît pas vraiment l'origine de cette croix

    mais la tradition veut qu'on dépose à son pied un caillou de chez soi (qui représente le poids de son âme).

    Je n'ai pas emporté de caillou, alors je contemple simplement… Rien de fantastique !

    Cette croix n'est pas l'originale qui est conservée au Palais Episcopal d'Astorga.

     

    Lever de soleil

     

    Le parcours fait de sentiers et de bruyères est magnifique.

    Quel plaisir de cheminer autrement que sur du plat qui, par ce mouvement répétitif favorise tendinites et ampoules.

     

     

    Après un bar sauvage où je ne me suis pas arrêtée, voilà la Croix de Fer.

     


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