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Le 28 juillet 2017: de Belorado à San Juan de Ortega, 24 Km
Il ne fait pas vraiment jour quand je pars, le ventre vide hormis quelques petits gâteaux. Je mangerai en cours de route dans un bar, sûrement.
Je suis un monsieur qui, comme moi cherche les flèches jaunes qu'on voit très mal dans la pénombre.
Puis le soleil se lève et, vers 10 h 30, je me couvrirai la tête avec mon chapeau, élément indispensable qu'il vaut mieux ne pas perdre.
Photo du départ (ou presque)
On n'est jamais très loin de la nationale 120 que parfois on rattrape ou coupe,
mais dans l'ensemble, c'est un parcours agréable, un bon moment dans la forêt.
Le seul point noir reste le petit déjeuner. Dans les premiers villages, pas de bar, rien à manger.
Qu'à cela ne tienne, je mangerai à Villafranca, juste avant un no mans'land de 12 Km.
Je sais que dans ce bourg il y a une supérette...
Tosantos au loin.
On ne peut pas tout visiter et c'est de loin que je verrai cette petite église et la falaise troglodytique.
Quelques minutes plus tard, en vue de Villambista, il est près de 8 h du matin, rien à manger!
Enfin Villafranca, je vais pouvoir m'approvisionner... Pas de bol le supermercado n'ouvre qu'à 10 h 00.
Hormis un bar où je prends un café
mais pas de véritable desayuno possible et les patrons sont peu aimables.
Comment faire car, évidemment pas question d'attendre et ça me met de fort méchante humeur.
Après Villafranca, on monte sérieusement. On passe de près de 800 m à 1150 m. San Juan est à 1000 m.
L'avantage est une chaleur très supportable.
Enfin la forêt, ça fait du bien, de l'ombre, des fleurs et un changement total d'atmosphère.
On croise aussi pas mal de vélos qui nous gratifient joyeusement de "buen camino".
Et le miracle: un "donativo" en plein milieu de la forêt.
Une camionnettes qui vend plein de choses succulentes; gâteaux, fruits, café et on donne ce qu'on veut en contrepartie.
Quelques hamacs en prime pour les fatigués.
C'est un couple de deux jeunes marginaux qui se sont installés probablement sans autorisation mais qu'importe, ils tombent bien.
Il est 11 h 30.
Enfin le village de San Juan de Ortega où je dois passer la nuit.
Tags : Saint Jacques de Compostelle, San Juan de Ortega
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Commentaires
2SylvieSamedi 26 Août 2017 à 18:31Bonjour Martine,
Il te faudrait prendre des barres nourrissantes et surtout de l'eau ....
Tu es presque un chameau .... pas d'eau 1/2 litre c'est trop peu et pas de nourriture !
Tes photos sont très belles. oui, il faut un bon chapeau pour ne pas tomber raide !
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Dimanche 27 Août 2017 à 18:55
J'ai des barres mais je n'aime pas beaucoup. Ceci dit si j'ai faim j'en mange. J'en avais emporté tout un stock. Quant à l'au il n'est pas besoin d'en emporter beaucoup. L'Espagne n'est pas le désert, on trouve toujours de l'eau, il y a des points d'eau assez souvent. Le sac trop lourd devient aussi un handicap. Mais tu as raison, je ne bois pas assez, ça c'est sûr!!!
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ce ne doit pas être facile tous les jours ce chemin . je ne m'y vois pas du tout , trop fatiguant et trop chaud !
Bonsoir Martine
Les départs au petit jour sans avoir pris son petit desayuno con tortillas ! Ça m'est arrivé aussi bien sûr, mais 2011 petit réchaud (87 grammes) + bonbonne de gaz (198 grammes) + popote Titanium (130 grammes mais chère) et sachets de café et sucre et depuis plus de mauvaise surprise ...
Bises
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Vendredi 1er Septembre 2017 à 21:09
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Bonjour, je découvre une Espagne pas comme d'habitude...et ça rajoute du charme bienvenu !