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La platitude
Moi qui habite en montagne, ça me fait tout drôle quand je vais dans des lieux où règne la plaine, la platitude.
Peu de choses pour arrêter le regard.
En ce matin-là, il faisait beau et j'étais à Moutiers en Auge, dans le Calvados, en visite familiale.
C'est la Normandie, verte, au temps changeant, à la fraîcheur qui donne envie de se promener.
Dans la plaine de Caen en bordure du village, seuls les nuages permettent au regard de se poser,
ce sont les seuls qui changent de minute en minute, permettant des éclairages différents de la plaine,
et c'est très beau, surtout aux extrémités du jour.
(Photos de mon téléphone)
Tags : Normandie, Paus d'Auge, Moutiers en Auge
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Commentaires
Je ne suis pas friande de ces immenses espaces plats mais après mon court séjour dans la région lilloise et cette (sur)population ,j'aurais apprécié de tels espaces!
Bisous
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Mardi 15 Septembre 2020 à 08:15
Le regard porte loin, d'ailleurs un chevreuil a déboulé juste devant ma chienne. Heureusement elle m'a obéi et est revenue mais j'ai pu suivre l'animal pendant longtemps du regard.
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3francoiseMardi 15 Septembre 2020 à 11:53Le plat pays qui n'est pas le tien
belles photos
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Mardi 15 Septembre 2020 à 13:05
Tu sais Françoise, je suis normande mais plutôt la Haute Normandie.
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4JosieMardi 15 Septembre 2020 à 12:48Bonjour Martine.
Le plat pays comme le chantait Brel,
ça rapelle la Beauce pour les cultures a perte de vue, que d Hectares,
il faut etre né pour y habiter de tels endroits, je préfère ma Bretagne comme vous vos montagnes, il n y a pas a dire , hier un 29 degrés,
il a plu un peu tot ce matin, Bonne journée, @plus tard,
Kénavo , josiane56.
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Mardi 15 Septembre 2020 à 13:06
Cet endroit est en limite frontalière avec le Pays d'Auge qui est très vallonné, c'est très beau aussi. La Beauce, c'est bien pire et remplie d'éoliennes, des centaines...
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Il est vrai que ces paysages sont plats comme la main. Mais tes photos sont superbes, de vrais tableaux.
Je crois que c'est l'habitude qui nous fait aimer les lieux.Lorsque je suis arrivée en 1992 en Savoie dans une maison devant le Revard qu'est-ce que je me sentais mal ! En fait toutes les montagnes m'écrasaient et c'est des années plus tard que je me suis mise à apprécier.
Belle impression d'un monde qui ne finit pas mais je ne pourrais pas vivre sans que l'horizon soit fait de montagnes !
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Jolies photos qui donnent bien une idée de la platitude. Ces terrains sont nécessaires aux céréaliers mais je me lasse assez vite du manque de diversité surtout à la mauvaise saison, c'est "tristounet". Ce n'est que mon opinion.
Ce sont en effet des paysages ingrats mais qui peuvent se sublimer par les tons de verts et de bruns avec lesquels joue le soleil.
Je finirais sûrement pas m'y ennuyer à la longue mais là je ne faisais qu'y passer.