• Retour à Santa-Cruz

    Texte: Edmine

    Photos: Marton 

     

    10 et 11 septembre (4ème partie)

    Le lendemain 11 retour à Santa Cruz. Une des nombreuses manifestations boliviennes contre ceci ou celà bloque la route[1]. Pour la contourner le guide emprunte des chemins de traverse de plus en plus étroits où un véhicule peut à peine se frayer une route dans la selva, au travers de l’estancia d’Eduardo Pinto. Des petits indiens hilares ouvrent et ferment  devant nous les clôtures barbelées en échange d‘un énorme péage de deux bolivianos (25 centimes d’euros). Un vilain coup de vent du sud porte en ses flancs un peu de pluie et beaucoup de fraicheur. La température passe d’un coup de 34 à 17 degrés. Coucher frissonnant dans l’hôtel de Santa Cruz.


    [1] Le plus extravagant de ces « bloqueos » eut lieu un jour à Santa Cruz pour protester contre la présence d’une mare d’eau devant un collège.

     


     

     

     

    On a remarqué durant tout notre périple que dans les fratries, les plus grands s'occupent souvent des petits et sont visiblement très responsables et attentifs.

     

    On remarquera la "grosse joue". Cet homme mâche la coca pour se donner du cœur à l'ouvrage !

    « En allant àConcepcionSucre »

  • Commentaires

    1
    Lundi 19 Octobre 2015 à 05:58

    La campagne présentée hier a un petit air des paysages que l'on peut voir en Asie. J'aime beaucoup

    2
    Lundi 19 Octobre 2015 à 06:31

    je viens de voir un reportage sur Bolivie et j'ai tout de suite pensé que cet homme mâchait du coca .

    la première photo avec les toits de chaume sur ces petites maisons me plait bien , j'espère qu'ils ont un certain confort .

      • Lundi 19 Octobre 2015 à 08:29

        Et non, aucun confort, ils vivent beaucoup dehors et font la cuisine par terre. Pas toujours d'électricité, surtout dans les petits hameaux ou alors une loupiotte ténue. Ces indiens n'ont rien et 1 boliviano pour eux représente quelque chose. D'ailleurs quand on veut faire "pipi", ils ouvrent des toilettes (pas obligatoirement plus sales que chez nous) et le tarif est souvent 1 boliviano et jusqu'à 5 bolivianos chez les plus malins mais c'est considéré comme très cher (1 boliviano = 12 centimes d'euros environ)

    3
    Lundi 19 Octobre 2015 à 16:36

    Le jeune garçon sur ta deuxième photo me fait penser a un enfant que j'ai bien connu. Le parrain et la marraine de ma fille ont adopté deux garçons du Guatémala. Beaucoup de ressemblance. Belle fin de journée. Bises

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    4
    Lundi 19 Octobre 2015 à 17:03

    Une vie  simple et pas toujours facile sans doute... Tes photos sont très belles

    Merci

    5
    Vendredi 23 Octobre 2015 à 00:05

    Très bonne remarque sur les enfants.C'est vrai que les ainés sont très responsables. Les garçons font souvent la lessive, ça n'a rien d'exceptionnel. En campagne même si les gens sont pauvres ils sont bien moins malheureux qu'en ville car la nature leur apporte beaucoup de choses et on ne crève pas de faim. Bien sur il n'y a pas d'eau courante, pas d'électricité et on fait à manger sur des pierres mais ils ne connaissent pas autre chose donc ils s'en contentent.  C'est très bien de le montrer .

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