Compostelle, le 15 août, de Roncevaux à Burghete, 4 Km

 C’est avec ce chapitre, et avec nostalgie que j'ai clos mon Chemin pour cette année (c'est dommage, j'étais dans une forme éblouissante). Ce soir-là, ce fut une simple balade à Saint Jean Pied de Port où je suis retournée par le bus. Le lendemain serait une journée entière de train…

 A 8 heures du matin, j'allais dans le même sens que les autres, à 9 heures 30, je les croisais dans l’autre sens. Certains m’arrêtèrent, ceux qui me reconnaissaient comme une des leurs… 3 minutes de discussion et chacun repartait de son côté, moi vers les miens et mon chez moi.

 Je suis allée à Burghete, ce joli village basque aux maisons blanches et volets rouges ou verts ou une fête artisanale se préparait.

 J’ai vu trois petits chatons aux si jolis yeux et aux grandes oreilles. Impossible de les caresser, ils étaient un peu sauvages.

 J’ai vu ce chemin qui s’en allait à droite en contrebas, c’est celui de Compostelle, le Chemin comme on l’appelle et Qui ne l’a pas essayé ne peut comprendre, il n’est égal à aucun autre chemin, même si le côté mercantile règne parfois en maître, il est unique.

 J’ai passé les Pyrénées, je ne sais pas encore si je continuerai cette voie là où si je tenterai la voie du nord, celle qui longe la côte atlantique, plus difficile et physique, plus longue aussi, moins bien balisée mais tellement plus belle et tellement moins empruntée ! Surtout moins chaude en été…

Adios Camino

 Puis c’est de nouveau ce bois charmant, célèbre pour ses sorcières d’antan.

Au loin, le monastère... Une heure après, j'ai pris le bus.