• Le 25 juillet 2018 : De Burgos à Hornillos, 20 Km

     C'est le jour de la Saint Jacques, beau jour pour démarrer cette sixième année de pèlerinage.

     Le bus est arrivé à 8 h 50, il n'avait plus qu'une heure et demie de retard,

     il a sûrement zappé quelques pauses et n'a pas traîné.

     J'ai faim et le café de la gare fera l'affaire.

    Trop peu dormi, j'ai un peu peur que ces premiers kilomètres ne soient difficiles.

     Je revois Burgos avec plaisir, à tel point que je ne retrouve plus le chemin pour en sortir, il me faudra une demi-heure.

    Enfin, après avoir plusieurs fois demandé, je retrouve les coquilles et les flèches jaunes.

    C'est à ce moment que les cloches de la cathédrale se mettent à sonner à toutes volées.

     

                                                                                                                          

     

    Comme toujours, les sorties de ville sont longues et peu attrayantes.

    Un rond-point décoré (je les aime bien),attire mon attention. Il représente l'entrée dans la ville de Burgos.

    Après la traversée de la rivière Arlanzón et une petite forêt, Tardajos apparaît

    et donne le ton de ces villages qu'on traverse par une longue rue bordée de maisons en pierre,

    en général proprettes et souvent fleuries.

    On verra aussi la multitude d'églises ou édifices religieux qu'elles recèlent.

    Puis c'est Rabe de la Calzada et son bar assez curieux dont le mur est rempli de petits mots de pèlerins bien arrivés à Santiago.

    Je m'y arrête pour un expresso (1 € 10) bienvenu. J'accuse un peu la nuit passée en bus.

    8 kilomètres plus loin, soient 2 heures de marche environ, c'est enfin Hornillos del Camino.

    Son nom vient de Fornellos et désigne les fours céramiques.

    A l'époque médiévale, Hornillos était une station importante du pèlerinage avec plusieurs hospices

    et une station pour lépreux fondée au 12 ème siècle.

     

    J'arrive vers 15 heures à mon gîte, bien fatiguée et surtout harassée par la chaleur.

    Partie tard, j'arrive tard, c'est normal !

    Une Casa Rural m'accueillera pour cette première nuit, qui, comme chacun peut s'y attendre, ne fut pas si bonne que ça :

    mal partout : épaules et jambes !!!

     

    Histoire du coq d'Hornillos

     

    Comme à Santo Domingo, une volaille est au centre d'une légende.

    " On raconte que les soldats napoléoniens, qui guerroyaient dans la région

    (raison pour laquelle les français ne sont guère aimés par ici),

    avaient volé, durant leur passage toutes les poules du village, en les cachant sous leurs larges manteaux.

    Les habitants eurent la preuve du forfait et obtinrent qu'une partie des poulets leur fût rendue.

    Ayant à nouveau de quoi se nourrir, les habitants firent du coq le symbole de leur village".

     

    Cathédrale de Burgos

     

    Village et église de Tardajos.

     

    Souvenir humoristique d'un pèlerin.

     

    Rabe de Calzadas

    En vue d'Hornillos.

    Aspects du village.

     

     

     

     Pour info, je ne mettrai pas l'accent rituel sur les syllabes accentuées espagnoles,

    celà demande trop de manipulations, ça me fatigue

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  • Commentaires

    1
    Dimanche 2 Septembre 2018 à 19:19
    Dédé

    Coucou Martine. Et bien voilà une première journée passée. Mais nul doute que pour les prochaines, tu auras moins mal aux jambes car tu seras dans le bain! Magnifique cathédrale de Burgos, elle en impose. La campagne a l'air quand même bien sèche, brûlée par le soleil. Bises alpines et merci pour cette première étape.

    2
    Sylvie
    Dimanche 2 Septembre 2018 à 21:28

    Bonsoir Martine, j'avais hâte de te lire.

    Merci de partager ton pèlerinage avec nous.

    3
    cathoune
    Dimanche 2 Septembre 2018 à 22:45

    N'ayant toujours pas fait le deuil de ne pas pouvoir porter un sac à dos et ne voulant pas utiliser les possibilités de le faire porter.... alors je retrouve avec plaisir le récit de tes jours de marche vers Santiago de Compostela. Je fais donc " le chemin" par ton intermédiaire....mais ce n'est pas du tout pareil, hélas !

    Merci pour ton récit et les superbes photos

    4
    Lundi 3 Septembre 2018 à 09:14

    ¡Hola Martine!

    Ouf ! Tu as démarré ... Je craignais que tu ne sois restée coincée à Burgos avec un dos en compote après tes heures d'autocar.

    Rabe de la Calzada, j'y avais fait étape au printemps 2008 en venant d'Agès (j'avais juste traversé Burgos - pas au pas de course mais presque) chez Michèle, une compatriote qui tient un albergue qui est aussi un petit musée. 

    Hornillos del Camino avait constitué un stop and go pour un second desayuno.

    Bises

     

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    5
    Lundi 3 Septembre 2018 à 10:12

    Bonjour Martine

    un très beau reportage pour ce pélerinage

    les endroits et bâtissent sont magnifiques

    ah j'aime cet arbre qui a le pied qui sort

    amitié et belle journée

    6
    Lundi 3 Septembre 2018 à 14:32

    Bonjour Martine,

    Tu écris si bien que le lis ton récit avec délectation.

    C'est très agréable. Je sens que je vais te suivre jusqu'à la fin de ton périple.
    Tes photos sont bien choisies.
    Un PLAISIR !

    Merci pour ce partage agréable et ludique

    7
    Lundi 3 Septembre 2018 à 15:01

    Ce ne dois pas être très agréable la meseta en plein cagnard! J'y ai un peu goûté avant Burgos au mois de mai et ce long chemin sans arbres salvateurs  et sans "petits coins pour s'éclipser m'a posé quelques problèmes mais quand on aime on se fait à tout!

      • Lundi 3 Septembre 2018 à 21:46

        Oui, tu verras, la meseta c'est vraiment super en fait, un peu long peut-être. En effet, pisser n'est pas toujours aisé mais on y arrive, il y a toujours un petit coin quelque part et puis zut, même une femme a le droit de se soulager. Si ça gêne tant pis.

    8
    Vendredi 14 Septembre 2018 à 15:24

    Dépaysement total avec tes photos qui sont toujours excellentes. Etonnantes ces rues vides sous le soleil tout comme ce chemin qui semble bien caillouteux. Une idée pour les femmes  : porter un vêtement dissimulant du genre djellabah. C'est léger et efficace pour se dissimuler.

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