• Le 24 octobre : Les Andes entre Buenos Aires et Santiago du Chili

    Nous nous sommes levés très tôt le matin, les enfants avaient encore les yeux bien fatigués mais l'aventure continuait.

    Il y a une bonne demi-heure de route (en fait 25 Kms) pour arriver à l'aéroport d'Ezeiza

    et les formalités prennent toujours tant de temps que nous ne pouvions pas faire la grasse matinée.

    Petit déjeuner improvisé ! Chacun pour soi !

     

    Un aéroport étonnamment calme, comme sera calme et presque vide l'avion de LATAM pour Santiago.

    Les images de révolution venues du Chili (incendies, barricades, émeutes)

    et le souvenir de l'immense pagaille déclenché par l'état de siège et le couvre-feu décidé à peine une semaine auparavant

    ont incité les voyageurs à annuler leurs réservations. Nous, nous n'avons pas le choix.

    Pour se rendre à San Pedro de Atacama au nord du Chili, nous devons aller forcément via les airs à Santiago

    et y prendre au autre avion pour Calama où nous serons attendus par un minivan pour parcourir les 93 Kms nous séparant de San Pedro.

     

    L'avion décolle d'Ezeiza vers 10 heures.

    Encore une fois nous pouvons admirer d'en haut cette immense ville que nous n'avons finalement fait qu'effleurer.

    Une bonne heure et demie plus tard on aborde la cordillère des Andes.

    A cet endroit elle n'est large que de 150 Kms environ mais les sommets y sont très élevés

    et l'avion doit pourtant commencer sa descente vers Santiago.

    Rapidement il passe de 10 000 m à 8 000 m, 7 000 m et toujours plus bas.

    Les cimes ne sont qu'à 1 000 m en dessous, les courants aériens des Andes sont imprévisibles

    et on doit obligatoirement attacher sa ceinture, y compris le personnel de cabine.

     

    L'Aconcagua (7 000 m) que l'on contourne par le sud, avant de s'en rapprocher, toujours en descente...

     

     ... Et d'obliquer à gauche toute, par-dessus les contreforts chiliens de la cordillère...

     ... Pour tangenter la vallée irriguée du rio Aconcagua (il descend vers la côte au nord de Valparaiso, on aperçoit le Pacifique au loin)...

    ... Et après d'autres virages sur l'aile pour prendre cap au sud...

     

    ... On se pose à Pudahel dans la plaine au nord de Santiago.

    C'est le rituel, il n'y a pas d'autre itinéraire pour atterrir à Santiago quand on vient d'Argentine ou du Brésil, ou de Paris,

    au moins à partir du moment où on s'approche du repère Aconcagua.

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  • Commentaires

    1
    Mardi 26 Novembre 2019 à 08:43

    Bien beau vol lorsque le ciel de la cordillère est dégagé. Vous êtes passé devant la formidable face sud de l'Aconcagua. J'ai failli l'inscrire dans mon carnet de course mais je bossais et je n'ai pu participer à l'expédition organisée par un copain tessinois, guide de montagne, et ma fois je n'ai pas eu de regrets, mon ami ayant laissé sa peau un peu en-dessous du sommet en raison d'un OAP.

      • Mardi 26 Novembre 2019 à 12:48

        Tu me fais frémir Christian... Comme quoi, rien n'est écrit d'avance !

    2
    francoise Auvergnate
    Mardi 26 Novembre 2019 à 12:05

    "Pour tangenter" et Martine ne me dis pas que c'est pas de Cousin… les photos des Montagnes m'ont émue aux larmes aux yeux

    Vite la suite et en plus on a peur rétrospectivement pour vous, tout en vous sachant ici ! j'adoooooooooorrrrrre !

      • Mardi 26 Novembre 2019 à 12:53

        Oui, les textes sont principalement de "cousin", je te rassure. Quelques petites phrases de moi quand même !!!

    3
    Mardi 26 Novembre 2019 à 12:52

    De la part de Bramatan :

    A noter, sur la photo de la vallée du rio Aconcagua les vergers d'avocatiers en terrasses. Ils se sont faits ces dernières années au prix d'investissements énormes réalisés par de grosses fortunes locales, et d'une captation de l'eau du fleuve, au détriment des  agriculteurs traditionnels. C'est l'une des origines des conflits actuels.

    4
    Mardi 26 Novembre 2019 à 18:24

    Ah! L'Aconcagua! Un mythe. Tes photos sont magnifiques, même derrière la fenêtre d'une cabine. Bises alpines.

    5
    Elodie
    Mercredi 27 Novembre 2019 à 19:44
      • Mercredi 27 Novembre 2019 à 19:47

        Bizarre ton nom, c'est tout !!!

    6
    Sylvie
    Mercredi 27 Novembre 2019 à 20:37

    C'est beau !!!!

    En plus , grâce à monsieur Lider, j'ai appris un nouveau verbe: tangenter.

    7
    Mardi 3 Décembre 2019 à 07:26

    bonjour Martine

    c'est beau mais oui, mais je vous imagine tout près des montagnes ...mais vous êtes bien revenus.

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