• Le 24 octobre : de Santiago à Calama 2

     Toujours cette palette de couleurs digne d'un peintre céleste...

    D'en haut, on commence à voir des lacs et quelques salars dont nous reparlerons d'ici peu.

    Ce sont des zones dépressionnaires où s'accumulent les sels de tous les minéraux descendus des sommets.

    A ce niveau où Chili, Argentine et Bolivie se rejoignent,

    la cordillère s'élargit en vaste haut-plateau d'altitude moyenne supérieure à 3 500 m, parcouru par une chaîne de volcans,

    presque tous assoupis qui atteignent entre 5 500 et 6 500 m.

    Le 24 octobre : de Santiago à Calama 2

    C'est comme si la chaîne des Puys avait été projetée 5 000 m plus haut qu'elle n'est et dépouillée de toute sa végétation,

    laissant voir les traînées de soufre et les balafres de cuivre à sa surface.

     

     

    Presque irréel !!!

     

     

    Juste au-dessus de ce salar, des prospections minières, on cherche de tout.

    Au loin, le salar d'Atacama, un des trois plus vastes de la région.

    Afin de fournir l'électricité nécessaire aux mines de lithium, on a installé des champs de panneaux solaires.

    Ici, aucun problème avec le soleil toujours présent !

     Ce qui paraît beau d'en haut, l'est sûrement moins en bas.

    Les mines de lithium, les voici, un damier bleu et blanc crevant la surface du salar d'Atacama.

    Le Chili détient 30% des réserves mondiales de lithium, et la Bolivie, 50 %.

     Au sol, la couleur s'efface et le gris terreux domine.

    Calama, ville de 140 000 habitants ne doit son existence qu'à la grande mine voisine de Chuquicatama,

    éternellement surmontée d'un nuage de poussière.

    On peut essayer d'imaginer la vie des travailleurs dans ces mines !!!

    Ailleurs, c'est le désert absolu à 2 500 m d'altitude.

    Un minibus nous emporte vers San Pedro de Atacama situé à environ une heure de route.

    Le volcan Licancabur à la nuit tombante, haut de 5 920 m, à la frontière du Chili et de la Bolivie.

    A l'hôtel Takha-Takha de San Pedro, un air sec nous accueille, nous n'y sommes pas habitués

    et certains d'entre nous souffriront des muqueuses !

    Le soir descend vite et ce n'est que le lendemain que nous pourrons apprécier le paysage.

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  • Commentaires

    1
    Jeudi 28 Novembre 2019 à 11:53

    Que c'est beau vu d'en-haut. On a cependant de la peine à imaginer que ces sommets culminent à plus de 5000 mètres quand on les voit comme cela. A côté de certains montagnes dans nos Alpes, ils ressemblent plus à de petites collines. Les couleurs sont en tous les cas magnifiques mais je pense que c'est une région rude pour y habiter. Bises alpines. Me réjouis de la suite!

      • Jeudi 28 Novembre 2019 à 13:10

        Ne pas oublier que la base est elle-même à 2 500 voire 3 000 m

    2
    Jeudi 28 Novembre 2019 à 12:07

    Superbes photos prises pourtant dans des conditions pas optimales !

    3
    Jeudi 28 Novembre 2019 à 15:53

    Superbe reportage. Qu'est-ce que c'est beau !

    4
    Sylvie
    Jeudi 28 Novembre 2019 à 21:19

    Grandiose ! C'est le premier mot qui me vient à l'esprit.

    Oui, on peut essayer d'imaginer la vie de ces mineurs...

    Juste essayer !

    Et trouver du coup indécent ce qui se passe chez nous.

    5
    Jeudi 28 Novembre 2019 à 22:24

    Est-ce si indécent ?... Je suis en train de regarder une émission d'envoyé spécial  sur les petites retraites.

    6
    francoise Auvergnate
    Samedi 30 Novembre 2019 à 15:46

    magnifique

    euh je manque de mots

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