• Compostelle, 13 août, De saint Jean Pied de Port à Orisson, 8 Km

     Peu de kilomètres mais 600 mètres de dénivelé, ce qui fait un pourcentage intéressant. Le problème n’est pas tant de monter mais c’est aussi la chaleur et peu d’ombre, puis pas mal de bitume.

     La nuit a été agitée à saint Jean, quand les basques font la fête ils la font vraiment. La chambre donnait sur la rue d’Espagne, rue principale. Le gîte fermait à 10 heures, pas question de sortir s’amuser. Dans la chambre, nous étions 8, certains ronflaient, du genre je m’endors d’une masse et j’entame la musique. J’ai donc mis mes boules Quiès, éléments indispensables quand on est en dortoir.

     J’avais choisi de m’arrêter à Orisson, la plupart des pèlerins vont directement à Roncevaux. Ils commencent pour beaucoup leur pèlerinage à saint Jean. Moi, je le terminerai à Roncevaux. J’ai préféré couper le parcours et ne l’ai absolument pas regretté, même si, arrivée très tôt au gîte, je me suis encore une fois ennuyée. Pas de balade possible. Pas un seul français pour me tenir compagnie. J’ai surtout parlé anglais ! Peu de vrais anglais mais des néozélandais, des canadiens anglais, des  hollandais… un brésilien, deux espagnols. Bref, on ne peut plus cosmopolite. Pourtant la tablée du soir fut fort sympathique et nous mélangions les langues, ce qui parfois nous faisait bien rire. La nuit, dans le dortoir aux lits métalliques, ce furent de nouveau quelques ronflements. J'occupais un lit du bas. Au-dessus, un monsieur assez gros avait pris place. Il se retournait souvent. A chaque fois j’avais l’impression d’un tremblement de terre, le lit vibrait et ondulait… Un délice !

     Le paysage était magnifique et les sommets se dévoilaient petit à petit. Ça serait sûrement mieux encore le lendemain.

     

     

     

     

     Le soir arrive et avec lui les ombres s’étalent.

     Il y avait des centaines de lézards, je les ai observés et ai constaté qu’ils ont des territoires. Si l’un empiète, il se fait chasser.

    Et puis ce petit oiseau opportuniste qui picore sous les tables.

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  • Commentaires

    1
    Samedi 10 Septembre 2016 à 18:27

    Les paysages sont beaux et lézard et oiseau aussi. Roncevaux j'ai été, pour voir, l'année où j'ai visité les Pyrénées. Mais j'aurai plaisir à revoir le lieu à travers ton regard

    2
    Sylvie
    Samedi 10 Septembre 2016 à 19:31

    Je continue à te suivre avec beaucoup d'intérêt  .

    Le paysage est magnifique .

    Les différents tons de vert  ,  un régal pour les yeux .

    Merci pour toute cette beauté que tu partages avec nous .

     

    3
    cathoune
    Samedi 10 Septembre 2016 à 22:34

    heureusement que les paysages compensent (un peu) cette nuit difficile. Bien que la fatigue ne soit pas le top pour supporter chaleur et soleil. Allez... tu arrives au bout du périple de cette année !

    4
    Dimanche 11 Septembre 2016 à 13:31

    ça commence à bien s'éléver ; des montagnes formidables s'avançent à ta rencontre , et c'est beaubiggrin

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    5
    Dimanche 11 Septembre 2016 à 14:08

    Tes photos sont très belles, verdoyantes et reposantes.
    J'admire toujours ta pugnacité ..... Bravo ! Je suis épatée

    6
    Samedi 24 Septembre 2016 à 17:44

    Belles vues sur les « bosses » qui servent de toile de fond lors de la montée à Orisson.

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