• Compostelle, 11 août, de Bohoteguia à Ostabat : 23,7 Km, 3ème partie

     Je quitte à regret ce bel édifice pour me diriger vers Ostabat. Le parcours a été long et parfois assez dur sous le soleil.

    On sent que les Pyrénées s’approchent à grands pas.

     

     Voici Ostabat

     Mais avant on redescend par un chemin creux très ancien plein de cailloutis.

    Saint Jacques, 11 août, de Bohoteguia à Ostabat : 23,7 Km 2ème partie

     L’entrée dans le village se fait par le bas, il n’est pas très aisé à cause d’un chien Border Collie peu sympathique qui menace de mordre. Plusieurs plaintes ont été déposées mais le propriétaire qui possède des bâtiments de chaque côté de la rue ne veut rien entendre !!! J’ai dû menacer le chien de la pointe de mon bâton, il grognait fortement, dévoilant ses magnifiques crocs acérés.

    Le village est blanc aux volets rouges comme tous les villages du pays basque français. Il est charmant et me mène jusqu’au gîte Gaineko-Etxea, ce qui veut dire « la maison d’en haut. Etxe veut dire maison, le A de la fin est son déterminant (en l’occurrence : la)  et Gaineko veut dire haut.

     

     

     Au-dessus des maisons, une inscription, le plus souvent en basque indique qui a fait la maison et sa date. On remarquera le caractère fantaisiste des N.

     La soirée dans ce gîte est aussi assez particulière : le maître des lieux nous chante des chants basques et nous sert un bon vin accompagnant un repas très honorable ! Qu’il fait bon vivre…

     Pour finir, une petite vidéo. (désolée pour la pub, mettre en HD 1080 et en grand écran)

     


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  • Commentaires

    1
    Mercredi 7 Septembre 2016 à 19:35

    De jolis paysages, architectures aussi

    2
    cathoune
    Mercredi 7 Septembre 2016 à 22:28

    as-tu rencontré beaucoup de chiens ? Moi qui en est une peur bleue.... depuis que je me suis fait mordre petite.

    Sinon, l'ambiance a l"air sympa au gîte et les paysages  comme j'aime (vallonnés). Quand au petit chemin creux, il est plaisant à voir mais certainement pas facile d'y marcher

      • Jeudi 8 Septembre 2016 à 08:35

        On rencontre rarement des chiens méchants... C'est le premier vraiment agressif que je croise, d'autres ont aboyé mais en général ils sont soit derrière une clôture, soit attachés. Beaucoup de gens passent dans les chemins et les chiens sont habitués.

        D'où l'utilité d'avoir des bâtons.

    3
    Sylvie
    Mercredi 7 Septembre 2016 à 23:37

    Tes photos de paysages sont magnifiques .

    Très belle lumière pour la photo du joli petit chemin caillouteux .

    Emouvante , l'inscription de 1816 . Se dire que cette maison a 200 ans .

    Combien de générations a t'elle vu naître et mourir !

    En plus de bien jolis prénoms : Joannes et Gratieuse .

    4
    sonnettte
    Jeudi 8 Septembre 2016 à 13:04

    il a l'air bien agréable ce petit chemin au bel et frais ombrage, soulagement par temps de chaleur j'imagine.

    bisous

    5
    Vendredi 23 Septembre 2016 à 09:13

    Bonjour

    Retour de presque trois semaines de vagabondages de l'autre côté des Alpes, j'ai quelques journées à passer pour découvrir les billets écrits pendant mon absence et ça en fait bien presque trois centaines ! 

    La soirée à la ferme Gaineko Etxea est un des moments forts du Chemin lorsque monsieur Eyharts se met à chanter en basque. Pourtant j'ai lu sur le Net une critique d'un pisse-vinaigre qui trouvait à y redire...

    Bises

      • Vendredi 23 Septembre 2016 à 13:10

        Moi, je lui trouve bien du courage de chanter tous les soirs même si c'est peut-être une façon pour lui d'attirer les gens à son gîte.

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