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    Le printemps est déjà bien avancé et les couvées d’oiseaux ont donné naissance à tous les oisillons qui pépient dans les nids,

     

    ouvrant leurs petits becs tout grands quand leurs parents apportent pitance…


    Mais tout cela c’est l’idée qu’on s’en fait, la réalité est bien plus dure que cette histoire idéale.


    Dans le laurier cerise, en face de la véranda, il y avait une famille de merles.

     

    Je voyais le père, beau mâle noir, se démener pour chercher les vers indispensables à sa femelle qui devait couver,

     

    bien à l’abri dans son nid.


    Mais voilà, nous n’étions pas les seuls à avoir compris le manège… Raminagrobis, lui aussi, traînait sous la haie…

     

    Le merle, un jour, n’est pas reparu…


    Au-dessus de la petite porte de l’étable, un trou dans le mur était idéal pour ce couple de rouge-queue,

     

    un nid bien caché et nous ne l’avons remarqué que grâce au « tic-tic » du papa

     

    qui passait aussi son temps à chercher la nourriture pour ses petits, un va et vient incessant du matin au soir,

     

    ponctué par le tremblement de la queue inhérent à cette sorte d’oiseau quand il prenait quelque repos sur un poteau, surveillant les alentours.

     

    Raminagrobis passait et repassait… A-t-il réussi à l’attraper pendant un court moment d’inattention ? Un jour, on ne l’a plus vu…


    Ce matin, un oisillon tombé, cette fois une mésange, bien trop petite pour se débrouiller et voler a été remise au nid à l’aide de gants.

     

    Drôle d’endroit : le conduit d’aération de la salle de bain.

     

    Franchement vous iriez vous installer dans un lieu où résonne ponctuellement un gros ventilateur, vous ?

     

    Et bien eux, ils doivent supporter le bruit de la soufflerie quand nous allons dans cette pièce et que nous allumons la lumière.

     

    Pourquoi avons-nous retrouvé ce soir quatre petits par terre, dont deux mourants et les deux autres déjà passés de vie à trépas.


    Pourtant il en reste un dans le trou ! Et on ne voit jamais aucun des parents...

     

    Je me suis même demandé si ce n’était pas un coucou qui aurait fait le coup… Affaire à suivre.

     

    Cette fois Raminagrobis n’y est pour rien mais je ne vous raconte pas le nombre de petits oiseaux trouvés morts devant la porte…

     

    C’est la galère chez les oiseaux !

     


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